Toute sa famille, ses ami(es), et particulièrement sa descendance.
Je suis vraiment désolé de ne pas avoir été présent et pour le retard de ce message à la famille et à ses proches.
Mais, le temps n’importe pas. Seul l’Amour est important
(extrait du film de Bruce Willis – le 5ieme élément)
Merci, André, pour tout ce que tu as silencieusement laissé ici-bas.
Cela n'est pas visible à tous pour l'instant.
Mais le présent ne cesse de nous laisser voir, entendre, sentir et ressentir ce que tu voyais et vivais.
Je n'ai malheureusement pas eu l'opportunité de voir ta famille pour ce grand départ.
Départ vers, comme tu l'avais si bien exprimé : Le centre de l'Univers. Ce centre comme tu me l'avais dis, est partout et nul part à la fois..
Tu as certainement trouvé cet endroit, où tout est parfait.
Parfait comme tu l'étais presque partout et très souvent.
Même quand je n'étais pas avec toi, je suis convaincu que tu étais parfait. Cela sans dire un mot. Ton silence, est éternel et il continu de nous parler. Nous parler avec des bruits de vent, des sons et vols d'oiseaux, la fraîcheur et la rosée des fleurs trempées du matin.
André, tu étais un ami, et. dès ton arrivée à Granby, je suis fièr d'avoir pu t'approcher, comme un petit écureuil à l'état sauvage. Je suis vraiment navré de n'avoir été présent, afin de partager la souffrance de ta sortie de notre monde avec tes proches.
Oui, tu es partout, et nulle part à la fois. Je le sais maintenant !
Je te comprends de mieux en mieux. Et le courage que tu as eu, me donne la force et le courage de poursuivre dans notre monde de "mal-à-dit" "ment-tall" (trad.libre. : immense mensonge dans notre tête, intérieur et invisible). Ces mots dont tu n'as jamais parlé, me parle aussi. Ils tentent de me dire et me faire vivre des situations similaire. J’arrive à peine à les chasser aussi. Je vis un peu, je crois ce que tu as dû vivre. Oui ! j'ai dû téléphoner à une ligne ANTI-Suis...(suivez-moi pas dans le même sens, cela n’a pas de bon sang). J'ai eu la chance, ou l'opportunité de jaser de choses difficiles causées par ces même maux, aussi. Cela m'a éviter de faire le grand saut plusieurs fois..
Peu de gens sont au courant de ces appel de détresses. Mais, André, toi, tu ne le disais pas. Sauf peut-être à la toute fin, à ton fils Jean-François, pour lui dire de faire encore mieux. De vivre la vie, aussi difficile qu’elle peut l’être. Il me l'a confié que tu voulais simplement être en paix dans ta tête.,
Je comprends que cela doit être encore plus difficile pour lui. Mais, comme le dit si bien le proverbe : Tout est bien qui fini bien. Je le crois, comme le disent aussi Benoît, Gitane et Florence, plus haut (quelle sages de leur part) Le temps arrangera les chose, ce temps si précieux. Je suis long dans mon discours ici. Mais je crois que toi, André, tu me lis en ce moment présent. C'est un présent (dans les deux sens de Cadeau et instant) que tu me fais, encore une autre fois. Ce cadeau de me laisser m'exprimer. Pardon à ceux qui verront un trop long texte. André me laissait parler, il écoutait en silence et ce que je devais faire sortir en maux, en mots, et il ne "m'ôt-ait" jamais le droit de parole.
Merci André ! Quand ce sera mon tour de rejoindre le centre de l'univers, tu seras là. Là où, aucun mot (maux) ne sera nécessaire pour "savoir" ce que tu as probablement tant désiré nous faire comprendre. Ce sera "ça voir" ce que tu voyais, en tous, en nous, et dans la nature ici-bas.
Nous avons été ami durant 19 ans approximativement, et je viens tout juste de sortir d’un endroit qui aide les gens comme moi et toi. Ce séjour difficile n’a durée que 19 jours. En espérant pouvoir encore me laisser aller à te parler, ici ou ailleurs…
...André tu étais, tu es, et tu restera avec nous dans la forme qui te plaira !!!!
Erriicc Theehot
Erriicc, le 17 septembre 2020
